Au-delà de notre passion d’immortaliser nos observations des objets du cosmos à travers l’astrophotographie, nos acquisitions, qu’elles soient planétaire ou du ciel profond, peuvent contribuer à la recherche en astronomie et particulièrement en astrophysique.
J’étais convaincu dès mes débuts que l’astrophotographie n’est que le passage obligatoire vers la partie la plus excitante et utile à mon sens qu’est la recherche scientifique.
Depuis plusieurs décennies, les astronomes professionnels font appel aux astronomes amateurs (beaucoup plus nombreux) pour solliciter leur soutien afin d’effectuer plusieurs observations relatives à des phénomènes cosmiques :
– détection et suivi d’astéroïdes,
– recherche de comètes,
– détection d’exoplanètes,
– occultation d’étoiles,
– étude des flashes lunaires, Jupiter, saturne
– étude photométrique des étoiles variables
– Suivi des satellites et débris spatiaux…
Et la liste est longue.
Il est tout à fait gratifiant d’utiliser son propre setup d’amateur pour un but aussi noble qu’est la recherche scientifique. Toutefois, l’exercice nécessite que l’utilisateur maitrise parfaitement son setup et surtout qu’il ait certaines compétences techniques sur la nature de la mission qu’il veut effectuer. Raison pour laquelle, certains organismes de recherche scientifique scrutent les publications faites par les astronomes amateurs dans les réseaux sociaux et sites spécialisés alors que d’autres institutions mettent au test les astronomes amateurs désireux de collaborer.