NGC 1300 est considérée comme le prototype des galaxies spirales barrées. Les spirales barrées diffèrent des galaxies spirales normales en ce sens que les bras de la galaxie ne forment pas une spirale jusqu’au centre, mais sont reliés aux deux extrémités d’une barre droite d’étoiles contenant le noyau en son centre. Les bras spiraux de […]

NGC 1300 est considérée comme le prototype des galaxies spirales barrées. Les spirales barrées diffèrent des galaxies spirales normales en ce sens que les bras de la galaxie ne forment pas une spirale jusqu’au centre, mais sont reliés aux deux extrémités d’une barre droite d’étoiles contenant le noyau en son centre.

Les bras spiraux de NGC 1300 comprennent des amas bleus de jeunes étoiles, des nuages ​​roses qui forment de nouvelles étoiles et des bandes sombres de poussières qui traversent également la barre de la galaxie, et qui contient principalement des étoiles orangées plus anciennes.

Ces bandes de poussières disparaissent dans une spirale serrée au centre de la barre. Il est intéressant de noter que seules les galaxies comportant de grandes barres semblent avoir une telle « spirale dans une spirale ».

Les galaxies mettent du temps à mûrir, elles sont donc d’aujourd’hui généralement plus développées que celles d’il y a des milliards d’années. Les astronomes savent également que les galaxies plus grandes et plus massives ont tendance à se développer plus rapidement – ​​et donc plus tôt – que les galaxies plus petites et moins massives. Les résultats suggèrent donc que les barres sont un signe de maturité parmi les galaxies spirales.

De nombreuses galaxies plus lointaines sont visibles en arrière-plan et sont visibles même à travers les régions les plus denses de NGC 1300.

Au cœur de la plus grande structure spirale de NGC 1300, le noyau présente sa propre structure spirale extraordinaire et distincte, d’une longueur d’environ 3 300 années-lumière.

Les modèles suggèrent que le gaz contenu dans la barre est canalisé vers l’intérieur, puis spiralé vers le centre à travers le disque de grande conception, où il peut potentiellement alimenter un trou noir central.

Cette astrophotographie a été réalisée en collaboration avec mon amis français, le talentueux astrophotographe Jean-Baptiste Auroux qui a su avec brio traiter cette perle du Sud difficilement accessible depuis le vieux continent.

Détails techniques : 

Télescope PlaneWave CDK 12,5’’ (318mm) à F/D 8 

Monture 10 Micron GM 2000 II 

Caméra Player One Poséidon M pro

Filtres antlia RGB et Hα 3nm

Échantillonnage : 0,6 arcsec

L 236 x 180s soit 11 h 48 min  

Hα 20 x 300s soit 01 h 40 min

RGB 108 x 180s soit 05 h 24 min

Intégration totale : 18 h 52 min

DOF : 31/101/23 

Date : Novembre 2023

Lieu : observatoire ASO à l’Oukaimeden, Maroc.